TSHOPO : La Justice Transitionnelle au cœur d’une formation des acteurs sociaux et étatiques Du 24 au 26 aout 2022



Du 24 au 26 aout 2022, L’ONG Actions pour la Justice, le Développement et les droits humains prend part active à l’atelier sur la justice transitionnelle qu’organise le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.  

La participation de l’ONG-AJDDH à cette randonnée scientifico-patriotique est la résultante de son combat contre l’impunité des graves crimes de guerre et crimes contre l’humanité perpétrés sur le sol congolais ; ainsi que son inlassable engagement pour la création d’un Tribunal Pénal International sur le Congo. 

C’est dans ce cadre qu’AJDDH a capitalisé son invitation en prenant part aux cotés de 29 autres participants choisis dans le milieu étatique et associatif de la ville de Kisangani en province de la Tshopo. Cette formation organisée dans la salle de conférence de l’hôtel la fourchette a mis aux prises trois différents intervenants abordant chacun son sous-thème dans une approche interactive et participative.

Le premier des trois, 

Le Prof Alphonse MAINDO a exposé sur les techniques de gestion des conflits et les mécanismes de recherche de vérité, les garanties de non –répétition, les réformes institutionnelles et le travail de mémoire.

Le deuxième, Dismas KITENGE vice-président honoraire de FIDH et Président du Groupe Lotus s’est appesanti sur les poursuites des crimes internationaux en RDC : contextes, lois applicables, difficultés et mécanismes juridictionnels ainsi que les réparations.

La troisième et dernière ; Prof Bibiche SALUMU a articulé son intervention sur les questions transversales : les aspects liés à la question de genre, aux jeunes, aux déplacés, aux réfugiés et justice transitionnelle. Pour elle les activités préalables à la mise en œuvres de la justice transitionnelle sont : la sensibilisation, les consultations populaires, la formation des acteurs clés et le rôle de la société civile.

Après ces riches interventions des principaux facilitateurs, s’en sont suivies des questions et contributions des participants dont la plupart étaient intéressés par la thématique au regards de tous les crimes connus à Kisangani qui n’ont presque jamais été réparés. Pour la suite, les participants ont été subdivisés en deux groupes pour des travaux en carrefour qui ont permis de dégager : les poursuites judiciaires, les réparations, les garanties de non-répétitions et les techniques de gestion de conflit et les mécanismes de recherche de vérité.

A l’issu de l’atelier, le représentant du bureau du haut-commissariat des droits de l’homme, Monsieur SYLVAIN MASUDI a remercié tous les participants pour le travail de qualité fourni et surtout les acteurs étatiques pour leurs disponibilités.

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